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Le réseau "Paix dans la ville" s'est développé à partir d'une campagne du même nom qui a débuté en août 1998 et a connu son apogée en décembre 1998. Le réseau a poursuivi son activité jusqu'en 2002. Ses membres (Eglises, organisations pacifistes, communautés religieuses et mouvements de la société civile) continuent de collaborer dans le cadre de la "Décennie vaincre la violence (2001-2010)".


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7 villes, 7 enseignements

Les membres du réseau

Le réseau « Paix dans la ville » est issu de la campagne du même nom, organisée dans le cadre du Programme « vaincre la violence » (PVV). Le PVV a été lancé par le Comité central du COE en 1994. La campagne « Paix dans la ville » a débuté plus tard, en 1997. Elle a atteint son point culminant lors de la Huitième Assemblée du COE, en décembre 1998. Les délégués ont reconnu qu'aucune société n'était épargnée par la violence et ont convenu de donner suite au PVV en proclamant une Décennie « vaincre la violence » : les Eglises en quête de réconciliation et de paix (2001-2010).


Le Programme « vaincre la violence » (PVV):

  • a entrepris une étude avec Foi et constitution pour examiner les dimensions théologiques et ecclésiologiques de la violence, et explorer les abondantes ressources dont dispose la foi chrétienne pour édifier des cultures de paix. Lors d'un colloque tenu à Boston en avril 1998, on a jeté les fondements d'une démarche destinée à engager les Eglises et d'autres à agir dans ce domaine.
  • Le PVV a créé une base de données sur les initiatives de paix dans le monde.
  • Il a participé à des réunions internationales, régionales et nationales sur des thèmes comme le microdésarmement, les armes individuelles, les armements nucléaires, la paix, la réconciliation et la victoire sur la violence.
  • Le PVV a réuni des participants de 41 pays en vue de préparer le Colloque de Corrymeela sur les approches non violentes du règlement des conflits qui s'est tenu du 1er au 5 juin 1994 à Corrymeela, Irlande du Nord.
  • Le Comité directeur pour les affaires internationales a approuvé un projet de texte sur les hypothèses et principes de base du programme, en réponse à la demande du Comité central de créer un Programme « vaincre la violence ». La réunion s'est tenue du 25 au 30 juin 1994 à Kitwe, Zambie
  • Il a organisé un atelier sur la non-violence active – « Vivre nos différences : réactions non violentes au conflit », tenu du 5 au 14 août 1994 à Bossey.
  • Le PVV a organisé des séminaires ou aidé à leur organisation, dont un sur le « Ministère dans la ville » à l'Institut oecuménique de Bossey en juillet 1998, et un autre sur le « Rôle du clergé dans la lutte contre la violence » lors de l'appel de La Haye en faveur de la paix, en mai 1999.
  • Il a organisé un colloque international sur les armes individuelles, au cours duquel on a établi une série de principes de base concernant l'attitude des Eglises face à ce phénomène. On a aussi recensé des exemples des meilleures solutions trouvées par les Eglises et par d'autres récemment confrontés à ce problème.
  • Il a fourni des documents imprimés et audiovisuels sur la lutte contre la violence.
  • Le PVV a accordé des fonds de lancement à des initiatives oecuméniques pour la paix à travers le monde.
  • Il a créé un site web qui offre des informations et de la documentation sur la paix et la lutte contre la violence. Le PVV propose une plate-forme internet aux échanges d'information sur les réseaux spécialisés dans la paix et la non-violence.

La campagne « Paix dans la ville » a été mise en oeuvre dans sept villes : Belfast (Irlande du Nord), Boston (Etats-Unis), Colombo (Sri Lanka), Durban (Afrique du Sud), Kingston (Jamaïque), Rio de Janeiro (Brésil) and Suva (Fidji).

Elle a mis en lumière des méthodes originales d'édification de la paix et montré des communautés réconciliées afin de leur donner une visibilité, et reconnaître la validité de leurs démarches. Elle s'est efforcée de tirer des enseignements de ces expériences, d'ouvrir de nouvelles perspectives, et de favoriser le partage et les relations de réseau. Elle a voulu donner l'espoir et les moyens qui permettront à d'autres d'entreprendre des démarches similaires chez eux et de jeter ainsi les bases d'un mouvement oecuménique de paix.