l’ancien secretaire general du COE Emilio Castro et Enrique Iglesias, le président de la BID
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Amérique latine : première rencontre entre la Banque interaméricaine de développement et les Eglises protestantes La Banque interaméricaine de développement (BID) et les Eglises protestantes latinoaméricaines ont accompli un premier pas vers ce qui pourrait devenir un effort commun en faveur des pauvres de la région. C’est ainsi que les participants à cette première rencontre entre la BID et les Eglises protestantes d’Amérique latine ont jugé cette réunion, qui s’est déroulée à Washington fin avril. La réunion avait pour thème la "lutte contre la pauvreté en Amérique latine" ; elle était organisée par la BID et le COE, avec la participation du Conseil des Eglises d’Amérique latine (CEAL) et de la Fraternidad Teológica Latinoamericana (FTL -- Fraternité théologique latinoaméricaine). En Amérique latine, quelque 230 millions de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté, et c’est la région du monde où les revenus sont le plus mal répartis et où règne la plus grande inégalité. La réunion s’inscrit dans le cadre d’une initiative lancée par le président de la BID, Enrique Iglesias, et fait suite à des rencontres similaires avec l’Eglise catholique romaine et les communautés juives de la région. Selon les participants protestants, les deux parties sont parvenues à dépasser certains clichés et certains préjugés, même si des divergences de points de vue sur certaines questions clés sont demeurées. La délégation protestante, composée de 24 membres, a présenté sa position dans un document intitulé "Jubileo en tiempos de globalización" (Le jubilé à l’ère de la mondialisation). Elle soutient que, face à la destruction de l’environnement et à l’injuste répartition des ressources économiques que l’on déplore aujourd’hui, il faut déclencher sans tarder une révolution éthique fondée sur les principes du jubilé biblique : la responsabilité écologique, le droit à la vie, la bonne gestion des biens matériels et le devoir de justice. La BID était représentée, pour sa part, par son président et par des fonctionnaires de haut rang qui ont apporté des informations sur la réalité économique et sociale de la région et souligné la nécessité de lutter contre la corruption dans de nombreux pays. Ils ont également affirmé que les dépenses sociales n’étaient pas la source principale de l’instabilité financière mais un investissement indispensable pour le développement. Parmi les facteurs extérieurs qui aggravent le problème de la pauvreté, les participants ont distingué l’accroissement de la dette étrangère, la baisse des prix des produits d’exportation latinoaméricains, le protectionnisme des pays développés et le volume démesuré des transferts de capitaux spéculatifs. La remise de la dette extérieure, prônée par la délégation protestante, a été l’un des points de désaccord. Le président de la BID a assuré que cette mesure ne réglerait pas le problème de la pauvreté dans la région. Les représentants des Eglises ont aussi suggéré que leurs communautés et leurs organisations pourraient contribuer à l’acheminement des fonds de la BID, mais celle-ci a objecté que seuls les organismes gouvernementaux étaient habilités à le faire. En renouant avec la dimension éthique de l’économie, ce que les participants ont jugé indispensable, nous pourrons imaginer de nouvelles pistes de collaboration dans la lutte contre la pauvreté. Les Eglises pourraient servir d’interlocuteurs à la BID pour définir les grandes orientations et assurer le suivi et l’évaluation des programmes financés par la banque. Celle-ci, de son côté, pourrait former des membres des Eglises pour qu’ils deviennent les agents d’un développement durable, et renforcer la structure des Eglises en tant qu’institutions de service.
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Quelques-uns des participants au séminaire sur Jérusalem |
Des jeunes des Etats-Unis oeuvrent pour la paix de Jérusalem Mi-juillet, treize jeunes Américains se sont rendus en voyage d’étude à Jérusalem pour sensibiliser leurs Eglises et développer les actions de plaidoyer sur les différents éléments des dernières négociations concernant notamment le statut de Jérusalem. Tel est le principal résultat de ce voyage de sensibilisation et d’étude d’une semaine organisée sous les auspices du COE. Les jeunes voyageurs ont pris conscience de la réalité locale à travers les contacts directs qu’ils ont eus avec d’autres jeunes, des responsables politiques, des défenseurs des droits de l’homme et des membres des Eglises chrétiennes locales. Ils ont également participé à un séminaire de deux jours sur le statut de la ville.Le statut de Jérusalem est en effet un élément clé dans le processus de paix au Moyen-Orient. La particularité de cette ville tient au fait que Palestiniens et Israéliens la considèrent comme leur capitale et qu’elle est la ville sainte de trois religions (juifs, chrétiens et musulmans). Le COE a abordé la question de Jérusalem à maintes reprises depuis 1948. Lors de la dernière Assemblée, à Harare en 1998, les représentants des Eglises ont réaffirmé leur conviction selon laquelle il incombe aux trois religions concernées "de coopérer afin que Jérusalem soit une ville ouverte" à tous leurs fidèles. En outre, l’Assemblée a noté que "Jérusalem doit demeurer une ville ouverte à tous, sans exclusive" et aussi "une ville de partage en termes de souveraineté et de citoyenneté". Le Comité central du COE , à sa dernière session (septembre 1999), a insisté sur le fait qu’il incombe aux chrétiens de "prier et d’oeuvrer pour la paix de Jérusalem".
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Nouvelles du COE
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Un nouveau cap franchi dans le dialogue entre le COE et les pentecôtistes Avec la première réunion du nouveau Groupe mixte consultatif du COE et des pentecôtistes, la longue histoire des relations entre l’organisation oecuménique et cette famille d’Eglises franchit un nouveau cap. Depuis la Première Assemblée du COE (Amsterdam, 1948), à laquelle les pentecôtistes ne furent pas représentés, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. En effet, dès la Deuxième Assemblée (Evanston, 1954), ils assistèrent aux débats en qualité d’observateurs, puis à La Nouvelle-Delhi (Troisième Assemblée, 1961) deux Eglises pentecôtistes se joignirent à la communauté des membres du Conseil. Les relations se sont resserrées après la Septième Assemblée (Canberra, 1991) qui a mis en avant la nécessité d’un rapprochement et demandé la création d’un Bureau des relations avec les Eglises et la communauté oecuménique. Dans les années qui ont suivi, ce Bureau a organisé trois colloques avec les pentecôtistes (Lima, 1994 ; San José, 1996; et Bossey, 1997). Ces rencontres ont bénéficié de l’expérience du COE dans le domaine du dialogue et de la collaboration entre les pentecôtistes d’Amérique latine. Enfin, la Huitième Assemblée (Harare, 1998) a approuvé la formation du Groupe consultatif mixte du COE et des pentecôtistes, dont la première réunion s’est tenue en juin dernier à l’abbaye de Hautecombe, à Saint-Pierre-de-Curtille (France). Dix des vingt participants (dont trois représentants des Eglises pentecôtistes membres du COE) étaient désignés par le Comité central; les dix autres étaient des pentecôtistes d’Afrique, d’Asie, d’Europe, d’Amérique latine et d’Amérique du Nord. Le Groupe mixte a essentiellement pour tâche de favoriser une meilleure entente entre les deux parties et de mener une réflexion sur des thèmes d’intérêt commun. "Au sein du pentecôtisme comme dans le mouvement oecuménique, il règne une grande diversité que les deux parties doivent apprendre à respecter et à apprécier", déclare Marta Palma, elle-même pentecôtiste et secrétaire exécutive du COE chargée de l’Amérique latine. La réunion de Hautecombe a constitué un premier pas vers cet objectif, et, pour Cecilia Castillo, pasteur de l’Eglise missionnaire pentecôtiste du Chili, il a été accompli dans la bonne direction. "C’est très important d’avoir pu partager nos expériences de vie et de travail; c’est un enrichissement pour notre pratique quotidienne, pour nos points de vue sur différents sujets, et pour nos manières de vivre notre foi." Pour mener à bien sa tâche, le Groupe a proposé d’employer, en plus de la méthode traditionnelle de préparation et de discussion de documents, une méthode davantage axée sur le vécu des participants. Témoignages, théologie orale centrée sur la prière et la célébration, ateliers, échanges en groupes restreints et études bibliques, figurent parmi les moyens retenus. Pour élargir et enrichir la participation, le Groupe a évoqué la possibilité d’organiser, en coopération avec des organisations oecuméniques et pentecôtistes régionales, des colloques qui coïncideraient avec ses propres réunions. On y inviteraient des représentants des Eglises membres du Conseil oecuménique et des Eglises pentecôtistes de la région. Ce serait peut-être là une manière de s’attaquer à ce qui, pour Cecilia Castillo et Marta Palma, constitue l’un des plus grands défis lancé au Groupe: comment, dans le dialogue qui s’engage, faire une juste place à l’énorme dynamisme du mouvement pentecôtiste dans les pays du Sud ? Si le Groupe n’a pas dressé d’ordre du jour proprement dit, il a défini quelques-uns des thèmes à aborder à ses prochaines sessions. Le premier sera la question de la "perception mutuelle". Comment les pentecôtistes perçoivent-ils le COE, ses Eglises membres et le mouvement oecuménique ? A l’inverse: comment le COE et ses Eglises membres perçoivent-ils les pentecôtistes et leur mouvement ? La prochaine réunion du Groupe aura lieu à Quito, Equateur, en juin prochain. Pour toute information complémentaire, s'adresser à Ms Marta Palma
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Marlin VanElderen |
Personnalités Marlin VanElderen "De diverses manières, il était devenu non seulement la mémoire vivante, mais aussi la conscience du COE dans sa quête d’une nouvelle conception de soi", a affirmé le pasteur Konrad Raiser, secrétaire général du COE, dans l’hommage qu’il a rendu à Marlin VanElderen, rédacteur en chef du COE, décédé le lundi 12 juin à l’âge de 54 ans. Marlin VanElderen était originaire des Etats-Unis et de confession réformée. Son décès subit et prématuré à la suite d’une crise cardiaque a profondément bouleversé ses collègues du Conseil, de même que tous les membres de la communauté oecuménique mondiale qui l’ont connu. Membre du personnel du COE pendant près de vingt ans, Marlin VanElderen "laisse un vide immense", a affirmé le pasteur Raiser. (Un Fonds Marlin VanElderen de promotion de la littérature oecuménique a été créé pour honorer la mémoire de ce collègue défunt. Les contributions à ce Fonds peuvent être versées sur le compte postal CCP 12-572-3, ou sur le compte bancaire UBS Genève n° 240-695149.00A). Pour toute information complémentaire: Tribute to Marlin VanElderen, 1946-2000.
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Janice Love
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Distinguées pour leur engagement oecuménique Mme Janice Love et la pasteur Kathryn Bannister se sont vu décerner une distinction de la part de l’Eglise méthodiste unie des Etats-Unis pour leur engagement en faveur du mouvement oecuménique. Mme Love (47 ans), professeur associée en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Caroline du Sud, a participé à toutes les Assemblées du COE depuis celle de Nairobi en 1975 où elle était déléguée de jeunesse. Elle a également siégé au Comité central et au Comité exécutif du Conseil. Mme Bannister (29 ans), pasteur de quatre communautés méthodistes du comté de Rush, dans le Kansas, est la plus jeune des huit présidents du COE élus par l’Assemblée de Harare (1998). Elle a siégé au Comité central après l’Assemblée de Canberra en 1991. Janice Love et Kathryn Bannister manifestent un même attachement à la vision oecuménique. "Si ce que nous partageons lors de l’eucharistie a vraiment un sens pour nous, nous ne pouvons que chercher de toutes nos forces à surmonter nos divisions", a déclaré Mme Love. "Présenter le Conseil après Harare, écouter les gens et les rencontrer, penser à de nouvelles méthodes d’action, bâtir des relations nouvelles sont des tâches passionnantes", a ajouté Kathryn Bannister.
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Jose Ramos Horta |
Non à l’impunité C’est seulement en mettant un terme à l’impunité "que l’on pourra empêcher la répétition incessante des crimes contre l’humanité", a déclaré José Ramos Horta, leader politique du Timor oriental, qui réclame que l’on juge les auteurs des atrocités commises dans son pays. Lors d’une visite au Centre oecuménique, à Genève, en avril, Ramos Horta, titulaire avec l’évêque catholique timorais Carlos Belo du prix Nobel de la paix en 1996, a exprimé sa gratitude au mouvement oecuménique pour le soutien manifesté à la cause de l’indépendance de son pays, occupé par l’Indonésie depuis près d’un quart de siècle. On estime que cette occupation a coûté la vie à quelque 200 000 Timorais ; des dizaines de milliers d’autres ont été victimes de la terreur et ont dû fuir au milieu de l’année dernière quand la population a voté pour l’indépendance du territoire lors d’un référendum sous le contrôle de l’ONU. Pour toute information complémentaire: Indonesia and East Timor: The Ecumenical Response
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Un don pour vaincre la violence Vatche Manoukian, philanthrope et bienfaiteur arménien, a fait un don de 100 000 dollars à la Décennie "vaincre le violence" lancée par le COE en 1998. On voit ici M. Manoukian, son épouse et son fils en compagnie de Sa Sainteté Aram Ier, catholicos de l’Eglise apostolique arménienne (Cilicie) et président du Comité central du COE, durant le banquet au cours duquel le don a été annoncé. Le don, a déclaré Aram Ier, est "une manifestation concrète de l’engagement de M. Manoukian en faveur de la justice, de la paix et du respect des droits de la personne". Pour toute information complémentaire: Décennie "vaincre le violence"
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Juan Michel |
Le rédacteur invité de ce numéro des Nouvelles du COE est Juan Michel, chargé de la communication et des publications de l’Eglise évangélique du Río de la Plata (IERP) et correspondant à Buenos Aires de l’Agence latino-américaine et caraïbe de communication (ALC). Juan Michel est rédacteur de la revue mensuelle de l’IERP, et responsable des relations avec les médias de cette Eglise membre du COE qui compte des paroisses en Argentine, au Paraguay et en Uruguay. "Dans nos sociétés fortement marquées par une exclusion sociale croissante, dit-il, il est difficile mais stimulant de participer au débat sur les affaires publiques en faisant valoir un point de vue protestant minoritaire."
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Un ballet pour la paix Pour toute information complémentaire: Communiquè de presse
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Un ballet pour la paix Le 2 septembre prochain, à Hanovre (Allemagne), dans le cadre de l’exposition universelle Expo 2000, le pavillon des Eglises chrétiennes accueillera la première mondiale du ballet "Paix dans la ville". Associant musique, danse, chant et poésie, ce spectacle original cherche à faire connaître les initiatives prises par les différentes Eglises, organisations et communautés pour faire progresser la paix et la réconciliation dans leurs divers environnements. Cette production, parrainée par le COE à l’occasion de la Décennie "vaincre la violence", est fondée sur les projets menés dans sept villes des cinq continents dans le cadre de la campagne du Conseil "Paix dans la ville". Conçu par la théologienne et artiste brésilienne Lusmarina Campos García, le spectacle est le fruit de la collaboration entre deux groupes d’artistes brésiliens : la compagnie de la chorégraphe Marcia Milhazes pour la danse, et le Trio Aquarius, pour la musique. Du 18 septembre au 2 octobre, la troupe effectuera une tournée en Europe, donnant son spectacle dans des églises, des écoles et des théâtres. En juillet prochain, le ballet se produira à Milwaukee (Etats-Unis) à l’occasion de l’assemblée des Church Women United, et partira ensuite en tournée à travers le pays. Les Eglises et les organisations souhaitant accueillir le spectacle lors d’une de ses prochaines tournées peuvent en faire la demande à cette adresse : COE, Equipe «information», C.P. 2100, 1211 Genève 2, Suisse. Tél. : +41.22.791 6398 ; adresse électronique : ses@wcc-coe.org ou ka@wcc-coe.org
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Des mesures rapides et décisives de la part de l’ONU en Sierra Leone En mai, le COE a demandé des mesures rapides et décisives de la part de l’ONU en Sierra Leone. Il appuyait en cela une demande émanant du Conseil interreligieux de Sierra Leone qui réclamait que l’ONU "remplisse effectivement et pleinement son mandat de maintien de la paix" dans le pays, pour "empêcher que celui-ci ne retombe dans le chaos et la destruction". Le COE a affirmé "connaître la souffrance du peuple de la Sierra Leone" où, en huit années de guerre civile, plus de 50 000 personnes ont été tuées, un demi-million de personnes déplacées, et quelque 100 000 personnes mutilées. Une délégation du COE menée par le secrétaire général se rendra en visite dans le pays en octobre prochain. Pour toute information complémentaire: Press Update (15.05.00)
Les orthodoxes réaffirment leur engagement oecuménique "Nous réaffirmons notre engagement en faveur du mouvement oecuménique dans le cadre du COE et nous nous associons pleinement aux travaux de la Commission spéciale pour trouver des moyens d’accroître la participation et le rôle des orthodoxes au sein du Conseil", lit-on dans la déclaration finale de la Troisième Rencontre des chefs des Eglises orthodoxes orientales non chalcédoniennes au Moyen-Orient. Les participants à cette rencontre, tenue du 4 au 9 mai au siège du Catholicossat arménien de Cilicie (Antelias, Liban), étaient Shenouda III, pape d’Alexandrie et patriarche du Siège de saint Marc, Ignatius Zakka Ier, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, et Aram Ier, catholicos de l’Eglise apostolique arménienne (Cilicie). Le 8 mai, pour commémorer les 2000 ans de la naissance du Christ, les trois dirigeants orthodoxes ont publié une lettre pastorale adressée aux fidèles de leurs Eglises, les invitant instamment à "élargir leur service aux défavorisés, rendre témoignage de la paix et de la justice, et éviter la violence et la haine." Ils les ont également encouragés à "maintenir l’intégrité et la crédibilité de la foi orthodoxe", et à "demeurer ouverts et sensibles aux nouveaux progrès et défis qui se manifestent dans les différents secteurs de la société contemporaine".
Following renewed outbreaks of "fratricidal ethnic conflict" in Sri Lanka ... in early May, the WCC called upon the government and the Tamil Tiger rebel group "to lay down their arms now and to assume fully their shared responsibility to prevent further loss of precious human lives". The WCC welcomed a recent statement by the National Council of Churches in Sri Lanka, affirming that "a negotiated political settlement is the only means by which the conflict can be ended" and calling on both sides "to engage in immediate talks leading to a cessation of hostilities and the commencement of serious, bona fide negotiations". The last 17 years of the 30-year ethnic conflict between the Singhalese majority and Tamil minority have been especially ferocious, leaving a total of over 60,000 civilian victims.
Le rétablissement de l’intégrité territoriale du Liban Le COE a accueilli avec satisfaction le rétablissement de l’intégrité territoriale du Liban qui fait suite au retrait des troupes israéliennes du sud du pays. Qualifiant ce développement de pas dans la bonne direction, le COE espère néanmoins que toutes les résolutions de l’ONU seront appliquées rigoureusement de manière à faire progresser le processus de paix au Moyen-Orient. En outre, il a exprimé son inquiétude concernant la sécurité des minorités dans les zones libérées, et a réaffirmé sa solidarité avec le peuple libanais. Il a également appelé ses Eglises membres à participer activement à la reconstruction du pays et aux initiatives prises en faveur de la paix. Pour toute information complémentaire: Communiqué de presse (29.05.00) et Press Update (31.05.00)
La visite que le pasteur Konrad Raiser a effectuée en Haïti... ...en mai dernier est la première visite d’un secrétaire général du COE dans cette île de la mer des Caraïbes. Intervenant à un moment de vive tension sociale et politique, la visite avait pour principal objectif de réunir des informations de première main sur la situation du pays et la vie de ses Eglises. Lors de ses entrevues avec les autorités haïtiennes, M. Raiser a insisté sur l’inquiétude des Eglises locales face à la détérioration sociale et au manque de légitimité du gouvernement qui a dissout le Parlement en janvier de l’année dernière. Les élections parlementaires qui se sont déroulées le 21 mai, au lendemain de la visite du pasteur Raiser, ont été suivies par une équipe oecuménique internationale, parrainée par le COE et la FLM. L’équipe a constaté un certain nombre d’irrégularités durant le vote et a refusé de servir comme observateur pour le deuxième tour de scrutin. Pour toute information complémentaire: Communiqué de presse (09.05.00), Press Update(16.05.00) et Press Update (19.05.00)
L’aggravation du conflit dans l’archipel des Moluques... ...a incité le COE à demander au haut commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme d’effectuer immédiatement une visite en Indonésie pour "prier instamment le gouvernement de mettre un terme aux violations des droits de la personne et aux atrocités qui sont actuellement commises" dans les îles "par des intrus soutenus par les forces armées indonésiennes". Le violent conflit qui oppose la communauté musulmane à la communauté chrétienne (minoritaire) dure depuis dix-huit mois; il a déjà fait plus de trois mille morts et poussé des dizaines de milliers de personnes à fuir. Au début du mois de juillet, la situation s’est aggravée au point que la Communion des Eglises d’Indonésie a déclaré que "l’existence même de la communauté chrétienne était menacée" dans l’archipel. Pour toute information complémentaire: Press Update (14.07.00)
Le rôle des organisations chrétiennes dans la lutte contre le SIDA... ...a été mis en relief durant la Treizième Conférence internationale sur le SIDA qui s’est déroulée à Durban (Afrique du Sud), mi-juillet. L’équipe "Santé et guérison" du COE a facilité la participation de l’International Christian AIDS Network (ICAN -- Réseau chrétien international de lutte contre le SIDA) à la conférence, et, avec lui, a organisé un atelier où les deux partenaires ont pu faire connaître les nouvelles expériences de travail menées par des groupes chrétiens. On a aussi distribué du matériel éducatif préparé par le COE et des organisations avec lesquelles il coopère. Pour toute information complémentaire, s'adresser à Dr Manoj Kurian
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