(Basé sur Esaïe 53)
Nous sommes horrifiés, ô Dieu,
ils n'ont plus l'apparence d'êtres humains.
Ils sont méprisés et rejetés,
êtres de douleur, familiers de la souffrance.
Devant eux nous détournons nos visages.
Ils sont méprisés. Le monde ne fait d'eux aucun cas.
Ont-ils porté nos souffrances ?
Ont-ils supporté nos douleurs?
Nous les estimions touchés, frappés et humiliés.
Sont-ils meurtris à cause de nos fautes
et broyés à cause de nos iniquités ?
Cette sanction est-elle gage de paix pour nous?
Ces plaies nous apportent-elles la guérison?
Comme du bétail, nous avons erré.
Nous avons suivi chacun notre chemin.
Ils sont opprimés et affligés
Ils se taisent
choqués
terrifiés
affamés
en plein désarroi.
Ils sont retranchés de la terre des vivants.
Est-ce à cause de la révolte de ton peuple ?
Ils meurent sans sépulture
bien qu'ils n'aient pas commis de violence.
Faut-il qu'ils soient brisés par la souffrance,
pour que la justice soit dispensée à beaucoup,
et les fautes de beaucoup rachetées ?
pour qu'il y ait intercession en faveur des pécheurs ?
Entends-nous, ô Dieu,
Nous prions pour que finisse la souffrance,
par Jésus ton serviteur souffrant.
Amen.