Cette
campagne annuelle a pour but de mettre les enfants à l’abri
de la culture de la violence, notamment en fin d’année, en
raison des offres de cadeaux de toutes sortes qui caractérisent les
fêtes de Noël et de Nouvel An.
Au
cours de cette cérémonie, des communications seront présentées
sur les thèmes suivants: les effets psychosociologiques des jouets
guerriers et des films violentssur les enfants; la réalisation
d’un film violent et les effets préconisés;et les
lois des censures sur les films et leur application. Il sera fait aussi
un compte rendu sur les impacts de la campagne depuis trois ans.
Les enfants ont
été au centre de cette campagne, depuis 1999 parce qu’ils
constituent un groupe cible important dans la construction de la paix.
Comme il est dit dans le livre de Proverbes 22: 6, “Instruis l’enfant
selon la voie qu’il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s’en
détournera pas”.
D’après
l’UNICEF, “Les enfants doivent apprendre que la violence n’est
pas un moyen légitime pour aplanir les désaccords et régler
les conflits”.
Ainsi, au lieu de
tromper les enfants que posséder un fusil est synonyme de force,
nous ferions mieux de leur expliquer que de nos jours, la force réside
plutôt dans l’intelligence et la tolérance. Et que
ce que nous voyons dans les films n’est pas réel car en réalité,
les fusils tuent.
C’est dans
ce sens que le regretté fondateur du Service Œcuménique
pour la Paix, Norbert KENNE, a argumenté que, “Nous ne pouvons
prétendre construire une société de paix et de sécurité
tout en initiant nos enfants à la violence et la guerre”.
Le Service National
«Justice et Paix» de la Conférence Episcopale du Cameroun
et le Service Œcuménique pour la Paix se basent sur des fondements
chrétiens, pour contribuer à la création d’une
société de participation fondée sur la justice, la
paix et la réconciliation.
Jack ENOH
EBEN
Coordonnateur de la Campagne,
et Chargé de la Communication au Service Œcuménique
pour la Paix
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