Conseil oecuménique des Églises
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La session du Comité central du COE fait à nouveau de | ||||
Le président du Comité central du COE, Sa Sainteté Aram Ier, catholicos de Cilicie, ouvrira la session le jeudi 26 août en présentant son rapport. Celui-ci sera suivi du rapport du secrétaire général du COE, le pasteur Konrad Raiser. Plénière sur l'Afrique et présentations du Padare L'événement thématique central sera la plénière sur l'Afrique qui aura lieu le samedi 28 août, et à laquelle assistera le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour les enfants dans les conflits armés, M. Olara A. Otunna, originaire d'Ouganda. Le programme du Comité central reflète les nouvelles méthodes de travail que le COE a adoptées après avoir fait son propre examen critique, à l'occasion de son cinquantième anniversaire. Cette fois-ci, à côté des séances plénières, on a réservé des espaces à la discussion, que l'on a appelés "Padare", et au travail en petits groupes. Voici quelques-uns des thèmes que les membres du Comité central examineront durant les séances du Padare:
Des plans pour la Décennie "vaincre la violence" De nombreuses Eglises membres suivent avec un intérêt particulier les préparatifs de la Décennie "vaincre la violence" qui doit s'ouvrir dans les Eglises en l'an 2001. La forme que prendra cette Décennie dépendra, entre autres choses, des délibérations du Comité central de cette année. Comment le COE doit-il collaborer avec les Eglises sur le plan stratégique pour créer une culture de non-violence? Que peuvent apporter les Eglises à partir de ce qu'elles vivent dans le cadre de leur action au service de la paix et de la réconciliation? En combien d'étapes peut-on découper la Décennie? Quelles sont les approches les plus appropriées qu'il faut adopter pour aborder la question du règlement des conflits et l'établissement d'une paix juste? Ce sont là quelques-unes des questions qui seront débattues par le Comité central. Quelle sera la prochaine étape du dialogue entre orthodoxes et protestants? Quelle sera la prochaine étape du dialogue entre orthodoxes et protestants? C'est l'une des questions que le Comité central devra également examiner, et qui sera le sujet de l'une des séances du Padare. Rappel de quelques faits: lors d'une réunion tenue à Thessalonique (Grèce) en mai 1998, des représentants de haut niveau de 15 Eglises orthodoxes chalcédoniennes autocéphales ont discuté du mécontentement croissant qui s'exprime dans leurs communautés au sujet de certaines des activités du COE et de certaines tendances qui se font jour dans plusieurs Eglises membres protestantes. Si le communiqué de Thessalonique réaffirmait l'engagement oecuménique des Eglises orthodoxes, il ne laissait aucun doute quant au sérieux de leurs préoccupations concernant leur appartenance au COE. L'Assemblée du COE à Harare (Zimbabwe) en décembre 1998, a repris la recommandation de la réunion de Thessalonique et approuvé la création d'une Commission spéciale. Elle a demandé que cette Commission "étudie et analyse tout l'éventail des questions relatives à la participation orthodoxe au sein du COE", et qu'elle propose au Comité central "les modifications nécessaires à apporter à la structure, au style et à la manière de vivre du Conseil". Cette année, au cours de sa session, le Comité central continuera à étudier ces questions et à travailler en vue d'un dialogue constructif entre orthodoxes et protestants concernant leurs relations.
Le Conseil oecuménique des Eglises (COE) est une communauté de 336 Eglises. Elles sont réparties dans plus de 100 pays sur tous les continents et représentent pratiquement toutes les traditions chrétiennes. L'Eglise catholique romaine n'est pas membre mais elle collabore activement avec le COE. La plus haute instance dirigeante du COE est l'Assemblée, qui se réunit environ tous les 7 ans. Le COE a été formé officiellement en 1948 à Amsterdam, aux Pays-Bas. Le secrétaire général Konrad Raiser, de l'Eglise évangélique d'Allemagne, est à la tête du personnel de l'organisation.
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