Après le 11 septembre: des questions à n'en plus finir Pendant un moment, la population mondiale a semblé unie dans l'expression de son horreur, de sa sympathie et de son indignation face aux événements du 11 septembre. Des messages de condoléances et de solidarité circulèrent en masse sur les ondes, jusqu'aux extrémités de la planète. Malgré mon horreur, j'ai eu pendant un instant l'espoir que cette tragédie pourrait servir de point de départ à une nouvelle conception de la sécurité et donnerait aux Américains l'occasion de porter un regard critique sur leur histoire et sur la nécessité de combattre les causes du terrorisme. Mais les opérations militaires qui ont débuté le 7 octobre indiquent que le monde a choisi la direction opposée. Nous ne pouvons pas encore comprendre entièrement la portée des changements en train de s'opérer. Bien que les talibans semblent battre en retraite, un grand nombre de questions demeurent quant à l'avenir de l'Afghanistan. Pourra-t-on acheminer suffisamment d'aide humanitaire pour les quelque 7 millions de personnes qui ont désespérément besoin de nourriture? Pourra-t-on former un gouvernement stable? Quelles seront les conséquences de ces opérations pour le sud de l'Asie? La tension continuera-t-elle à croître entre chrétiens et musulmans? Les Eglises se montreront-elles à la hauteur et deviendront-elles plus fortes grâce à leur témoignage en ces temps difficiles? Quelles seront les conséquences des ces opérations pour le désarmement, et pour la politique mondiale en général? Tandis que les décisions militaires sont prises par les Etats-Unis et leurs partenaires de la coalition, les Nations Unies devront-elles se contenter de "réparer les dégâts" une fois les opérations militaires terminées en Afghanistan, ou auront-elles un rôle plus important à jouer? Quelles seront les conséquences de ces événements pour l'économie? Le commerce mondial est en perte de vitesse, la consommation faiblit, le chômage augmente et, comme toujours, les pauvres sont les premiers à en pâtir. L'aide bilatérale et les institutions financières internationales vont-elles utiliser toujours plus leur pouvoir pour servir des fins politiques - c'est-à-dire récompenser les partisans de la coalition - plutôt que pour aider ceux qui en ont le plus besoin? Quelles seront les conséquences pour la mondialisation et le mouvement qui s'y oppose? Quant aux conséquences pour les droits de la personne, elles sont terrifiantes. Dans de nombreux pays, de nouvelles législations mises en place au nom de la sécurité font bon marché des libertés des citoyens. La xénophobie et le racisme progressent, accompagnés par la surveillance accrue des frontières, les restrictions à l'accueil des réfugiés et le renforcement de la collaboration entre les forces de sécurité. La simultanéité des opérations militaires et des secours humanitaires, telle qu'on l'avait déjà vue au Kosovo et lors de la guerre du Golfe, a pris de nouvelles dimensions: des avions en provenance du même pays déversent des bombes à fragmentation et des colis de nourriture (qui sont de la même couleur!) sur les mêmes populations. Désespérés, les habitants essaient de fuir mais se heurtent à des frontières fermées et ne reçoivent guère d'aide. Depuis plus de 20 ans, l'Iran et le Pakistan ont accueilli plus de 3.5 millions de réfugiés afghans, sans que la communauté internationale fasse grand-chose pour assumer sa part de responsabilité. Faut-il s'étonner dès lors que ces gouvernements ne soient guère disposés à écouter la communauté internationale qui les somme d'ouvrir leurs frontières? Si les réfugiés peuvent rentrer chez eux l'année prochaine, la communauté internationale leur assurera-t-elle l'aide dont ils auront besoin pour participer à la reconstruction de leur pays plutôt que de demeurer un facteur d'instabilité? Les terribles images des avions percutant le World Trade Center le 11 septembre se sont gravées dans la conscience collective du monde. Deux mois plus tard, il est évident que des mutations sont en train de s'opérer, qui vont changer notre monde de manière radicale. Nous vivons une époque de très grande incertitude. Quetta : au centre des conflits
Il y a longtemps que l'ambiance est explosive à Quetta ; une grande insatisfaction règne dans la population. La moitié du million et demi d'habitants est formée de réfugiés d'Afghanistan qui se trouvent en concurrence avec les autochtones pour les rares emplois disponibles dans une région qui vit avant tout de l'agriculture et qui subit depuis quatre ans les effets d'une sécheresse dévastatrice. Les réfugiés vivent ici depuis de nombreuses années déjà. Leurs camps sont devenus des quartiers de la ville. Ils sont les victimes d'un des nombreux conflits qui déchirent la société afghane. Marium Gul, par exemple, est arrivée à Quetta début octobre, avec ses huit enfants. Cette grand-mère de 42 ans, son petit-fils sur les genoux, raconte comment la famille a traversé la frontière à pied, en suivant les sentiers des contrebandiers à travers les montagnes. Il y a deux mois, les talibans ont entièrement brûlé la maison familiale. Marium Gul et les siens ont vécu sous tente, avant de fuir vers le Pakistan.
un abri où il n'y a ni électricité ni eau courante. Plus de deux millions de réfugiés d'Afghanistan vivent déjà - souvent depuis des années - dans des camps au Pakistan, chassés par la sécheresse dévastatrice qui dure depuis trois ans et par plus de vingt ans de violents conflits internes. Il y a quelques semaines encore, ils étaient largement ignorés par la communauté mondiale. Il n'y avait guère de fonds d'entraide pour eux, et c'est encore le cas aujourd'hui, car les dons qui arrivent maintenant sont destinés aux nouveaux flots de réfugiés attendus. La pauvreté est grande dans les camps. Les premières victimes en sont les enfants. Comme beaucoup de ses camarades, Ajmal, 14 ans, travaille douze heures par jour à nouer des tapis. Chacun sait que les tapis sont fabriqués par des enfants. "C'est la conséquence de la pauvreté des familles", déclare Marvin Parvez, du Conseil national des Eglises. La petite Thabiba, 12 ans, a commencé à nouer des tapis à l'âge de trois ans ; elle n'est jamais allée à l'école. Depuis les bombardements, ce ne sont pas seulement les membres du groupe hazara qui passent la frontière, mais aussi ceux d'autres tribus. A Quetta, les autorités craignent que les nouveaux arrivants et les Hazaras ne forment un mélange explosif qui pourrait déclencher de nouvelles flambées de violence. Ici aussi, comme partout au Pakistan, les membres de la minorité chrétienne vivent dans la crainte constante d'être attaqués. Selon les estimations du Conseil national des Eglises, il y a au Pakistan islamique environ quatre millions de chrétiens - une petite minorité dans un pays qui compte quelque 140 millions d'habitants. Beaucoup redoutent que le conflit en Afghanistan ne rende infranchissable le fossé entre musulmans et chrétiens. "Chaque fois qu'il y a une manifestation, nous avons peur que la protestation ne se tourne contre nous", affirme Richard Donaldson, de l'Eglise du Pakistan. Pourtant, un rapprochement s'est opéré au cours de ces dernières années. En dépit des discriminations, Humphrey Peters, de l'Eglise du Pakistan à Peshawar, estime que l'attitude à l'égard des chrétiens est sensiblement plus favorable qu'il y a quelques années encore. Il compte sur le dialogue entre musulmans et chrétiens. Humphrey Peters énumère les problèmes fondamentaux qui se posent au Pakistan : l'augmentation rapide de l'effectif démographique, le taux de chômage élevé (dans le secteur de Quetta, par exemple, frappé par la sécheresse, il n'y a pratiquement pas de travail), le taux élevé d'analphabétisme (plus de 70 pour cent), la discrimination à l'égard des femmes, le trafic de drogue largement répandu, plus de deux millions de réfugiés d'Afghanistan, le conflit permanent avec l'Inde à propos du Cachemire - autant de problèmes à surmonter pour rendre possible le développement pacifique de la société pakistanaise. Le COE félicite Kofi Annan et les Nations Unies, lauréats du Prix Nobel de la paix A l'annonce de l'attribution du Prix Nobel de la paix à l'Organisation des Nations Unies et à son secrétaire général Kofi Annan, le Conseil OEcuménique des Eglises (COE) a adressé le 16 octobre une lettre de félicitations à Kofi Annan et à Rosemarie Waters, présidente du Comité du personnel des Nations Unies. Dans cette lettre, Georges Lemopoulos, secrétaire général intérimaire du COE, fait l'éloge de la "sagesse" de Kofi Annan à la tête de l'organisation et de ses qualités de "médiateur, négociateur, artisan de paix et gardien de la primauté du droit international". Il remercie également le personnel de l'ONU, à tous les niveaux, de son engagement et de ses efforts pour "incarner et concrétiser les aspirations des peuples des Nations Unies". La violence contre les séropositifs et les malades du sida est l'un des problèmes qu'il faut absolument aborder si l'on entend apporter une réponse utile à l'épidémie. A la différence des autres grandes maladies, le sida suscite des jugements de valeur qui stigmatisent aussitôt les personnes atteintes et leur font éprouver un profond sentiment de honte. Chacun sait que l'information, pour autant qu'elle soit pertinente, exacte et adaptée, est un outil capital de toute campagne contre le sida, mais il serait bon aussi qu'elle soit complète; or, les débats et les campagnes des dernières années se sont concentrés sur l'utilisation du préservatif et sur le comportement sexuel des jeunes, négligeant d'autres problèmes très importants comme celui de la violence. La marginalisation, qu'elle soit imputable à l'appartenance ethnique, ou qu'elle résulte des déplacements des personnes, de leur profession ou de leurs pratiques culturelles, qu'elle soit due à la race ou à l'orientation sexuelle, est toujours déterminante dans l'apparition de la maladie, et pose des problèmes immenses dès lors qu'il s'agit d'endiguer la propagation du mal. Prenant la parole récemment dans le cadre d'un colloque mondial organisé par le COE sur le thème: "La réponse oecuménique au défi du VIH/sida en Afrique" (25-28 novembre 2001, Nairobi), le chanoine Gideon Byamugisha de l'Eglise anglicane d'Ouganda a déclaré ceci: "Chacun sait aujourd'hui que dans le cas du sida, ce n'est pas la maladie elle-même qui fait le plus mal (car bien d'autres maladies causent de graves souffrances et finalement la mort) ; ce sont la stigmatisation, le risque de rejet et de discrimination, l'incompréhension et la méfiance auxquels les personnes séropositives sont en butte." Le problème réside en partie dans la manière dont le sida a été présenté à l'opinion publique lorsqu'il a été détecté pour la première fois. On admet aujourd'hui que le langage adopté à l'époque a été très préjudiciable. "Soit nous tenions à l'égard du sida un langage guerrier, soit nous terrorisions les gens. Ils ont fini par en avoir assez et ils se sont révoltés", explique Kenneth Ofosu-Barko, responsable de l'ONUSIDA en Zambie devant la Treizième Conférence internationale sur le SIDA tenue à Durban, Afrique du Sud, en juin 2000. Si, dans le monde, de plus en plus de gens parlent de leur séropositivité et parviennent à vivre avec, c'est un phénomène encore assez nouveau en Afrique. Le continent dans son ensemble n'est en effet pas encore parvenu à ouvrir le débat public qui a permis à des pays comme l'Ouganda d'endiguer la vague destructrice du sida. En adoptant le Plan d'action pour une réponse oecuménique aux défis du VIH/sida en Afrique, les Eglises représentées au colloque de Nairobi se sont engagées à dire la vérité, à surmonter leur lassitude et à cesser de se voiler la face et de nier les personnes vivant avec le VIH/sida. Le plan d'action et les communiqués de presse concernant le colloque de Nairobi peuvent être consultés sur le web Le président de la Tanzanie souligne l'importance du dialogue interreligieux Devant plus de 100 délégués réunis à l'occasion de la manifestation organisée à Moshi (Tanzanie) du 6 au 10 octobre 2001 dans le cadre de la Décennie oecuménique "vaincre la violence", le président tanzanien Benjamin Mkapa s'est exprimé sur le thème "Vaincre la violence, défi lancé aux gouvernements - l'apport de l'Afrique". Il a déploré l'ignorance qui règne trop souvent au sujet des croyances religieuses des autres et le peu d'empressement mis à combler ces lacunes. Soulignant l'importance du dialogue interreligieux, M. Mkapa a déclaré que celui-ci révèle "qu'il y a plus de points communs que de différences entre toutes les religions et sectes". Il a affirmé que l'une des contributions des gouvernements africains à la lutte contre la violence pourrait consister à promouvoir une meilleure compréhension entre les fidèles des différentes religions et entre les gens issus de milieux sociaux et culturels différents. De manière générale, les responsables africains doivent mettre en place des institutions durables et encourager des stratégies et lignes directrices propres à favoriser un gouvernement équitable, en créant des systèmes qui garantissent l'égalité des chances face aux lois. La violence n'a ni couleur, ni race, ni religion, ni tribu, a-t-il souligné. Elle surgit lorsqu'un groupe se considère supérieur à un autre. Evoquant les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, il a affirmé que la responsabilité de ces actes devait être imputée à des individus et non pas à leur religion, à leur tribu ou à leur race. En conclusion, le président a mis les pays développés en demeure de considérer leurs propres sociétés et de se demander comment le monde les perçoit: "Y voit-on se manifester les vraies valeurs chrétiennes de la charité, de l'entraide, de l'amour et de la compassion?", a-t-il demandé.
Se donner la main en signe de paix
Décennie internationale des Nations Unies pour la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde", a déclaré le pasteur Hans-Peter Geiser, organisateur du projet pour la paix. Pour de plus amples informations: hpgeiser@swissonline.ch Instaurer la paix - nos ministères communs "Théologie et culture: édifier la paix dans le contexte de la mondialisation". Tel était le thème d'un colloque théologique tenu du 25 au 29 juin 2001 à Bienenberg (Suisse), organisé par des membres des Eglises traditionnellement pacifistes - quakers, Eglise des frères, mennonites - dans le cadre de la Décennie "vaincre la violence" (DVV). Ce colloque a débouché notamment sur la rédaction d'un document d'étude sur le thème "Instaurer une paix juste: vers une approche oecuménique, dans la perspective des Eglises traditionnellement pacifistes", élaboré en réponse au document "La protection des populations menacées par la violence armée: définition du point de vue éthique du Conseil oecuménique des Eglises", présenté par l'équipe "Relations internationales" du COE au Comité central de Potsdam en 2001 et transmis aux Eglises pour réflexion et étude. Le colloque a envoyé une lettre ouverte aux Eglises représentées et aux autres Eglises traditionnellement pacifistes, ainsi qu'aux autres institutions chrétiennes qui partagent et reconnaissent ces valeurs. La lettre, intitulée "Instaurer la paix - nos ministères communs", met les Eglises en demeure de surmonter leur indifférence et leur insensibilité face aux manifestations de la violence dans le monde. Elle rappelle les promesses formulées dans le cadre de la Décennie, propose des formes d'engagement et souhaite qu'on organise d'autres colloques du même genre. Pour de plus amples informations: La violence, grave problème de santé publique John M. Grange, professeur invité, Centre for Infectious Diseases and International Health, University College, Londres Adresse électronique: sophia@hagia.freeserve.co.uk L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé comme "un état de bien-être physique, mental et social complet". Cette définition implique l'incompatibilité absolue de la santé et de la violence. En 1997, l'Assemblée mondiale de la santé a souligné que la violence était un problème de santé publique, et a approuvé un plan d'action visant à définir l'ampleur du problème et à prendre des mesures. A la suite de cette initiative, l'OMS va publier en 2001 le premier Rapport mondial sur la violence et la santé, afin de faire prendre conscience du fait que la violence est un problème de santé mondial, de souligner comment les professionnels de la santé peuvent contribuer à comprendre la violence et à y réagir et de leur donner les moyens de prévenir la violence. Outre les blessures directes, les conflits et la violence ont un énorme impact indirect sur la santé. En Afrique, par exemple, le paludisme en tant que conséquence des conflits tue plus de personnes que les guerres elles-mêmes, ce qui entraîne des dommages considérables sur le plan humain et économique. La maladie peut être aussi bien la cause de la violence que son résultat. Par exemple, des femmes peuvent être infectées par le VIH à la suite de la violation de leurs droits sexuels, mais un grand nombre d'entre elles - environ un cinquième des femmes séropositives aux Etats-Unis et au Kenya - sont victimes de violences parce qu'elles sont infectées. L'OMS souligne que la violence est une cause importante de maladie chez les femmes du monde entier. Il est donc évident que la violence et les conflits sont à la fois les causes et les conséquences de la maladie. Dans de nombreux pays, on constate que la violence, la pauvreté et la maladie forment un cercle vicieux. C'est pourquoi l'engagement des professionnels de la santé et des institutions nationales et internationales dans la Décennie oecuménique "vaincre la violence" pourrait avoir un effet considérable sur la santé dans le monde et contribuer dans une large mesure à la réalisation de l'objectif de l'OMS: "la santé pour tous". Prendre le "train de la paix" en temps de guerre: un signe d'espoir et de protestation contre la violence
ils ont pris ensemble un "train de la paix", d'Amsterdam à Braunschweig, pour lutter contre les manifestations racistes et la violence chez les jeunes. En fait, ils ont voyagé par train et par bus pour se rendre à Braunschweig. En route, ils ont visité des lieux voués à la paix et au règlement des conflits, comme la maison d'Anne Frank à Amsterdam, mais également l'ancien camp de concentration de Bergen-Belsen. Dans une série d'ateliers, les étudiants ont élaboré des sketches évoquant leurs expériences de la violence, qu'ils ont ensuite joués dans plusieurs villes au cours de leur voyage. Pour de plus amples informations: Rio de Janeiro limite la vente des armes individuelles
Cette manifestation a montré que les mesures d'interdiction proposées jouissent d'un large soutien auprès de la population; elle a également attiré l'attention sur la Conférence des Nations Unies sur le commerce illicite des armes légères, tenue à New York en juillet. Pour de plus amples informations: La Conférence des Eglises de toute l'Afrique lance la Décennie oecuménique "vaincre la violence" Sous les auspices de la Conférence des Eglises de toute l'Afrique (CETA), les Eglises africaines ont lancé la Décennie Oecuménique "vaincre la violence" (DVV). Cette manifestation s'est déroulée à l'occasion de la réunion du Comité général de la CETA à Nairobi (Kenya), du 15 au 17 octobre 2001. Dans une allocution, le professeur Kwesi Dickson, président de la CETA, a mis les Eglises d'Afrique en demeure de vaincre la violence. "La violence est largement présente dans les communautés et les familles de notre mère l'Afrique", a-t-il déclaré. Modeste Mfashwanayo, responsable de la région "Afrique" de la Fédération universelle des associations chrétiennes d'étudiants (FUACE), a souligné que ce lancement "serait un exercice vain si on ne dispose pas de moyens efficaces de suivre le déroulement de la campagne". Il a également rappelé que l'élimination de la pauvreté, de l'ignorance et des maladies figurerait au centre des efforts de la DVV sur le continent africain. Dès maintenant, le bulletin d'information Tam Tam de la CETA va faire une large place aux questions liées à la lutte contre la violence. Pour de plus amples informations: aacc@maf.org La Sierra Leone adhère au réseau "Paix dans la ville" Freetown, capitale de la Sierra Leone, va collaborer avec d'autres villes du monde entier frappées par la violence, où sont mises en place des activités novatrices en faveur de la paix. Freetown devient ainsi membre du réseau oecuménique mondial en faveur de la paix, dans le cadre de la Décennie "vaincre la violence" du Conseil Oecuménique des Eglises. Freetown a adhéré au réseau "Paix dans la ville" le 16 octobre 2001, par l'intermédiaire du Conseil des Eglises de la Sierra Leone, qui a lancé une campagne de lutte contre la prolifération des armes individuelles et légères. La campagne "Paix dans la ville" a débuté en 1996, lorsque 7 villes du monde entier se sont unies symboliquement pour attirer l'attention des Eglises sur la lutte contre la violence et l'instauration de la paix. Freetown est ainsi la troisième ville d'Afrique à adhérer à ce réseau, après Durban (Afrique du Sud) et Yaoundé (Cameroun). Pour de plus amples informations:
Documentation sur le thème "vaincre la violence"
Vous y trouverez une introduction à la DVV, sa vision et son mandat, une prière et une explication du logo. Vous y trouverez aussi des témoignages et des photos de personnes et de groupes du monde entier parlant de ce qu'ils font pour vaincre la violence, des liens vers le site du réseau "Paix dans la ville" et vers une liste de plus en plus longue de sites d'autres mouvements pour la paix aux niveaux local, national et international. Le site comporte enfin un calendrier des manifestations liées à la DVV et un formulaire électronique où vous pouvez nous expliquer ce que vous faites pour vaincre la violence. Nous pourrons ainsi diffuser votre témoignage. http://www.vaincrelaviolence.org (français) a pour but de diffuser des informations en provenance des Eglises membres et des mouvements associatifs sur tout ce qui touche la Décennie et la lutte contre la violence. S'il vous plaît, n'hésitez pas à nous envoyer non seulement vos remarques sur la manière dont nous pouvons améliorer nos publications, mais aussi votre point de vue sur des questions qui revêtent une importance prioritaire dans votre région ou votre pays Vaincre la violence paraît quatre fois par an en français, anglais, allemand et espagnol. Il est distribué gratuitement. Production: Pour toute information: Téléphone: (41.22) 791 61 11 Reproduction du matériel d'information autorisée, avec indication de la source (COE). Maquette: Marie Arnaud Snakkers Imprimé en Suisse |