Ces propos rassurants traduisent les efforts réalisés pour redresser la situation financière jugée alarmante au lendemain de la 7ème Assemblée de Canberra. Les comptes du Conseil affichaient successivement un déficit d'environ 6 millions de francs suisses en 1991 et 9 millions en 1992. Le Conseil avait alors décidé une réduction momentanée de son train de vie en 1994 et 1995, dans l'espoir de traverser la zone de turbulence à partir de ses propres réserves. Ce qui devait être une situation temporaire avait par la suite nécessité des mesures économiques plus drastiques à différents niveaux, entraînant une réduction du personnel de 43 %. Ces sacrifices ont abouti à des résultats satisfaisants. Un excédent de 768 000 francs suisses a été dégagé de l'exercice 1997. En dépit d'une prudence qu'il faut continuer à observer, la même tendance est également enregistrée au cours des trois premiers trimestres de cette année. Les contributions des Eglises ont certes été améliorées mais bon nombre des Eglises membres ne s'acquittent pas de leurs engagements. Ce qui accroît la dépendance financière du Conseil à l'égard de ses donateurs traditionnels.

Mme Rantakari qui se dit "optimiste" pour la sécurité des finances du COE, a lancé un appel aux Eglises membres réunies en Assemblée pour énoncer des choix réalistes et des priorités claires, conformes à la compréhension commune du mouvement oecuménique afin d'éviter le double emploi des ressources avec les organisations oecuméniques régionales et les Conseils nationaux d'Eglises.

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